vendredi 30 août 2013

Soon. (Again)



Presque 2 heures du matin et je n'ai toujours pas envie de dormir. Saletés de médocs. Et saleté de café aussi.

Je ne sais pas pourquoi je me suis créé cette espèce d'addiction à la caféine durant mes mois de boulot chez Zara. Surement pour faire comme tout le monde... Et aussi pour pouvoir participer aux discussions autour de la machine à café sans passer pour la cruche qui demande un "chocolat chaud"... Et avec beaucoup de sucre, please.

Le Japon arrive dans 3 jours. Et étrangement, je n'ai pas hâte, du tout. Je me complais dans cette semaine de vacances, à alterner shopping et verres avec des amis, à profiter des derniers rayons de soleil de la capitale. Paris n'est pas une ville d'été mais elle est belle à cette saison. Les gens sont moins chiants dans le métro, on peut se promener dans les parcs sans se presser et il y règne une douce atmosphère. Ou alors, ce n'est que moi depuis que je suis en vacances... Certainement en fait, parce qu'en Juillet, même par 35 degrés je ne trouvais de douce atmosphère nulpart.

Qu'importe, Paris me rend d'humeur tranquille. Et je tiens à cette tranquillité. J'aime me promener dans cette ville que je connais, faire mon shopping, voir mes amis, rentrer le soir, manger avec ma famille... Et après cette courte semaine je dois déjà partir. Partir à l'autre bout du monde, faire toute cette paperasse emmerdante à crever, ouvrir un compte en banque, m'installer, sociabiliser, SOU-RIRE, parler un langage des signes avec les autochtones puisque mon niveau de japonais se résume à la première phrase de mon tout premier cours de japonais il y a trois ans : "Je mange du pain et du beurre au petit déjeuner."
Tout ça me lasse d'avance. Et puis Tokyo, Tokyo... ! Tokyo bouge, Tokyo vit, Tokyo s'amuse, Tokyo va vite, Tokyo ne dort pas.
Mais moi tout ce que je veux c'est rester, voir mes amis, boire des verres avec eux, me laisser porter par le courant, ne toujours pas savoir ce que je veux faire de ma vie, écrire des longs mails égocentriques, ne pas changer.

Où est passé la Inès d'il y a un an à peine ? Celle qui voulait encore partir, tout découvrir, bouger, changer, rencontrer de nouvelles personnes, qui ne se suffisait pas à elle-même. Et bien je crois qu'elle est loin, en tout cas pour l'instant.
Mais au fond, j'ai la certitude qu'elle reviendra vite... Elle a plutôt intérêt. Et avec le sourire.

A la revoyure !

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