mardi 26 juin 2012

The Energy Never Dies.

“The use of traveling is to regulate imagination by reality, and instead of thinking how things may be, to see them as they are.”




This is almost the end. La fin d'une époque, la fin d'un voyage, d'une expérience, de coups de blues, de soirées, de coups de têtes, de coup de coeurs. La fin de prises de têtes, la fin de sorties entre amis, de restos, de paintball, de voyages, de rires, d'éclats, d'amourettes futiles et passagères. Oui, c'est bientôt la fin. Avant de lire cette citation par hasard sur le mur de Kristian, je ne voyais pas en quoi cette expérience m'avait changée. C'est comme ouvrir les yeux. Oui, Buenos Aires m'a changée et me change encore. J'ai ouvert les yeux, au lieu de rêver une réalité utopique, j'ai vu des choses merveilleuses mais bien réelles. Peut-être n'aurais-je jamais franchi le cap du tatouage ? Jamais compris certaines choses sur moi-même, sur les autres ? Je n'aurais jamais rencontré tous ces gens fabuleux, stupides, égoïstes, géniaux... Foutrement humains. Pour la plupart plus âgés, plus zens, beaucoup moins prise de tête. Oui, Buenos Aires a été une expérience, une folle, inestimable et indescriptible expérience. Alors mon espagnol reste médiocre mais qu'importe, j'en ai appris plus sur moi-même qu'en vingt ans de vie dans ma bourgade. Une sensation à la fois grisante de liberté et nostalgique, parce que je rentre bientôt. 

Mais au fond, je sais que l''avenir me reserve sûrement d'autres rencontres, d'autres paysages, d'autres horizons. Et j'ai hâte. Parce qu'en fait non, ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin...Mais c'est peut-être la fin du commencement. Les plus belles années de ma vie, c'est maintenant.


Ce n'était que le début.